Désinstallation de l’antenne-relais SFR dans les Pyrénées-Orientales

Cour d’appel de Montpellier ordonne à SFR la désinstallation de l’antenne-relais sur Montesquieu-des-Albères

La maire de la commune de Montesquieu-des-Albères (Pyrénées-Orientales) s’est déclarée mardi « ravie » de la décision de la cour d’appel de Montpellier d’ordonner à SFR d’enlever une antenne-relais installée sur sa commune.
« Je suis ravie, je me réjouis » que le collectif de 26 riverains, qui avait saisi fin 2009 le juge des référés du TGI de Perpignan, « se soit fait entendre », a déclaré Huguette Pons (UMP), jointe au téléphone.

Le pylône de 12 mètres, équipé d’une antenne, avait été installé par l’opérateur en 2010, à quelque 80 mètres de deux maisons de plaignants et à une centaine de mètres de trois autres.
Le collectif des riverains estimait que cette proximité présentait « un risque grave pour leur santé et celle de leurs enfants » en raison des ondes électromagnétiques.

La municipalité, a précisé Mme Pons, avait donné son autorisation à l’installation de l’antenne-relais uniquement parce qu’elle ne pouvait pas faire autrement, le dossier déposé par SFR « correspondant aux normes imposées ».
Mais, a-t-elle ajouté, la mairie a soutenu l’action du collectif, l’aidant même financièrement.

Selon l’arrêt de la cour d’appel de Montpellier, daté du 15 septembre, la société SFR se devait de respecter le principe de précaution et doit démonter sa station dans un délai de six mois.


Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Ce contenu a été publié dans décision de justice antennes relais, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.