Une pionnière des mauvaises ondes

Dès 1999, la Montpelliéraine Madeleine Bastide prouve un effet néfaste des ondes.

Professeur d’immunologie à la fac de pharmacie, elle expose des œufs de poulets au rayonnement d’un portable, suspendu quatre centimètres au-dessus, 24h sur 24, pendant vingt et un jours. Résultat : 60 % de mortalité chez les embryons et une dépression du système immunitaire chez les survivants…

Certains scientifiques ont critiqué l’étude en attribuant la mortalité à la chaleur dégagée par le téléphone portable. « Notre pièce était ventilée tout le temps », contestait le Pr Bastide (décédée en 2007) dans les colonnes de La Gazette. Tout comme le Pr Privat, elle estimait qu’« un effet non thermique », lié aux ondes elles-mêmes, était en cause. Cela a été démontré ensuite par Florence Batelier : un chercheur de l’Inra de Tours qui a reproduit l’expérience, avec à peu près les mêmes résultats. Et qui assure elle aussi que « des variations minimes de température sont très bien supportées par les embryons de poulet »

Dans le documentaire Mauvaises ondes, sur France 3, des proches de Madeleine Bastide affirment qu’elle a fait l’objet de menaces anonymes, par courrier et par téléphone. Un jour, elle aurait décroché et entendu sa propre voix enregistrée. Comme si elle était placée sous écoute. Comme si on voulait lui faire peur. Comme si on voulait bâillonner toute recherche indépendante sur le portable.

O.R.

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