Le collectif ondes dénonçe les nuisances et la dangerosité pour la santé des ondes des antennes relais

Le collectif ondes cherche à se faire entendre à Carmaux

Il était environ 21 h 50 lorsque le maire Alain Espié suspendait la séance du conseil, pour permettre au collectif Ondes de s’exprimer sur la lutte qu’il mène depuis des mois pour obtenir des autorités et des opérateurs l’abaissement des émissions d’ondes électromagnétiques des antennes relais à 0,6, conformément aux préconisations du Conseil de l’Europe, la loi française autorisant un seuil à 41,58.

Démarré à 20 h 30, le conseil avait alors épuisé l’ordre du jour, entre subvention de 7 872 € pour aider l’USC natation à se sortir d’une impasse administrative, une demande de subvention pour la création d’une aire d’accueil pour camping-cars, le règlement intérieur de la crèche municipale ou la dénomination du gymnase de la maison de la citoyenneté qui portera le nom de Carlos Gardel. Le tout dans le calme et la sérénité.

Deux motions étaient ensuite adoptées, pour défendre le régime spécial sécurité sociale des Mines, et la cotisation pour la formation des agents territoriaux.

Intervenait alors le collectif Ondes, qui dénonçait les nuisances et surtout la dangerosité pour la santé des ondes émises, entre autre, par les antennes relais.

Le ton est monté

Le maire rappelait alors les différentes décisions prises par le conseil, entre motion, moratoire, et convocation des opérateurs.

Une réponse qui ne satisfaisait pas Alain Geffray, chef de file du groupe d’opposition Convergences Citoyennes. « Vous n’apportez aucune réponse, vous n’avez pas voulu régler le problème, la question est, comment on fait ? ».

Réponse immédiate du maire. « On s’est engagé à un tel point qu’aujourd’hui, on se retrouve devant le tribunal administratif, mis en cause par un opérateur ».

Francine Albar, adjointe chargée de l’urbanisme et de l’environnement, sera chargée d’animer une commission sur le sujet.

Le ton montait encore d’un cran entre le maire et le conseiller d’opposition, avec l’entreprise ACMD, touchée en juillet par 64 licenciements, et un article dans la presse (notre édition du 27 juillet), qui faisait dire au maire, à la sortie du tribunal de commerce d’Albi : « C’est une solution non satisfaisante, car les licenciements sont nombreux, mais c’est aussi la moins pire, car l’activité va rester sur Carmaux, et le savoir-faire avec ».

« Je n’ai jamais dit cela », s’exclamait le maire, soutenu par Henri Hiard et Michel Cailhol (UMP), aussitôt fustigés par Alain Geffray, décidément très remonté ce jeudi soir. Et le maire de conclure la séance avec les urgences de la polyclinique : « Nous continuerons à nous battre pour les sauver ». Dans le calme enfin retrouvé.

Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Ce contenu a été publié dans Collectifs ou associations. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.